Les limites de l'exploitation de ces colles

    Les scientifiques se retrouvent confrontés à de nombreuses contraintes pour pouvoir exploiter de nouvelles colles. En effet, pour pouvoir les commercialiser, les scientifiques doivent d'abord trouver un moyen de les synthétiser en grande quantité afin de satisfaire de possibles demandes dans d'autre domaine, industriels ou grand public. Les scientifiques doivent trouver des matériaux sur lesquel ces colles sont inertes, sur lesquels elles ne fonctionnent pas, afin de pouvoir les utiliser comme contenant.

 

    De plus il n'existe pas "une" colle qui serait optimale avec n'importe quelle surface : la colle à papier ne pourrait remplacer une colle à bois, la colle à céramique ne pourrait être utilisée sur des gels... Ainsi il faut adapter la colle choisie au support de destination, et prendre aussi en considération sa tension superficielle renseignée par le fabricant.

 

    La colle issue de la bactérie Caulobacter Crescentus pourrait représenter l'avenir des colles naturelles. Cependant depuis sa découverte et les publications à son sujet en 2006, il semblerait qu'elle ait été mise de côté, la produire en masse et trouver un matériau permettant de la conserver posant des problèmes scientifiques et mécaniques, bien que les industriels estiment la production et l'exploitation de cette colle possible à l'avenir.